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Pour redonner la parole au peuple

22 avril 2006

Pour la France

« Une liste exhaustive ne présenterait aucun intérêt, et prendrait beaucoup trop de place :)
La première étape pour être crédible pourrait par exemple être d'éviter les exagérations ; la réalité est déjà bien triste... »

Je pense sincèrement que les personnes déçues (voire dégoûtées) par le système actuel sont réellement de plus en plus nombreuses. Le gouvernement et le peuple sont devenus deux mondes à part.

« Obstruction parlementaire. C'est une voie d'action peu glorieuse, mais parfois utile. »

Effectivement, cela pourrait avoir une certaine utilité. Malheureusement, l’UMP détient la majorité absolue à elle seule. Ces amendements n’avaient donc pas la moindre chance de passer, d’où ma qualification d’inutilité.

« Je ne vois pas en quoi c'est profiter du système que de ne pas mettre en place des solutions... Que voulais-tu dire par là ? La formulation sonne un peu trop poujadiste. »

Ce que je veux dire, c’est que nos gouvernants ont peu à peu transformé notre pays en régime bananier, ayant pour seule fonction de les enrichir. Pour prendre un exemple concret : J. CHIIRAC a multiplié son patrimoine par cinq, alors qu’en arrivant au pouvoir il comptait déjà parmi les familles les plus riches du pays. Les députés ont mit en place une banque leur prêtant de l’argent sur la base de leur paye et de leurs primes (qui, cela dit en passant sont incroyablement élevées). Ceci explique aussi très certainement pourquoi nous nous évertuons à prendre pour exemple l’Angleterre où le plus grand nombre s’appauvrit au profit des plus riches.

«Dans quelles conditions ? Le problème n'est pas d'avoir le droit ou pas à certaines choses, mais bien comment on définit ces choses. Etre tous d'accord sur ce que devrait être une retraite, des soins et un logement décents semble plus important que d'avoir « droit » à un panier de services. Qui paye ces services ? La réponse « l'Etat » pourrait bien être contestée, non pas seulement à droite par les libéraux sauvages, mais bien aussi à gauche par les syndicalistes pour qui l'auto-organisation des travailleurs et l'autonomie des caisses de prévoyance sont la première garantie d'une indépendance face aux majorités successives »

Effectivement. Je n’ai jamais dit que mes idées, telles qu’écrites l’étaient sous leur forme finale. C’est justement pour ça que je compte mettre en place un groupe de travail dès le début de mon mandat.

« Pourquoi ce critère et pas un autre, si ce n'est que tu l'as peut-être connu personnellement ? La multiplication des niches fiscales est clairement un problème, et leur simple suppression donnerait une sacrée bouffée d'oxygène aux finances nationales. Mais comment déterminer lesquelles sont légitimes et lesquelles ne le sont pas ? C'est la mission des parlementaires... Une constitution n'a pas pour vocation de déterminer la « bonne »politique à mener. Rappelez-vous le débat sur le TCE... »

Je n’ai pas la moindre intention de m’arrêter à la mise en place d’une nouvelle constitution. Je compte aussi remplacer tout le volet des lois sociales et voir ce qu’il y a à faire concernant les lois fiscales. Il faut absolument que le gouvernement soit obligé de maintenir ces services à un niveau assez élevé pour permettre aux gens de vivre décemment et en  rapport avec le niveau de vie qu’ils avaient durant leur vie active.

« Cette phrase n'a de sens qu'avec un taux d'impôt unique... Ce qui est reconnu comme particulièrement inégalitaire, x% d'impôt pouvant sembler beaucoup à un riche, mais tellement plus à un pauvre ! D'où l'intérêt des fameuses tranches, dont d'ailleurs le gouvernement actuel a réduit le nombre, quel hasard :)
Et la fiscalité ne se résume pas à l'impôt sur le revenu, reste toutes les taxes dont la gestion est plus compliquée qu'une simple fixation de taux (quel produit, quel service, qui...). »

Non, cette phrase n’a pas de sens pour un unique taux fixe. Le système par tranche doit continuer d’exister. Pour finir, je parle, ici que des seuls impôts sur le revenu.

« Bien d'accord. On leur reprochera de ne pas être disponibles dans leurs circonscriptions seulement aux prochaines élections :) »

Le temps de présence requis à l’assemblée nationale est justement prévu pour ne pas prendre tout leur temps et leur laisse la possibilité de s’occuper de leur circonscription. Le problème est que de très (et trop) nombreux députés se contentent d’aller signer les registres pour avoir leur prime de présence et s’en vont aussitôt. C’est cela que je veux éviter.

A cela nous pouvons ajouter la limitation de deux mandats consécutifs ainsi qu’une limitation de début du dernier mandat avant l’age de 65 ans révolus.

« Avec une formulation aussi vague, il est facile de soutenir que c'est déjà le cas. »

Justement non : la France a été montrée du doigt par une commission bancaire européenne pour l’opacité de ses comptes. D’ailleurs, qui sait combien sont payés, au total, les députés, ministres et présidents ? Actuellement, l’état n’est même pas capable de faire la liste de son propre patrimoine !

Nous en sommes à deux mille milliard d’euros de dettes ! Le remboursement des intérêts de l’endettement est le second budget de l’état, passant devant celui de la sécurité nationale !

La mise en place d’une comptabilité claire s’avère primordiale si nous voulons redresser la situation.

« Tout d'abord, et cela commence à se savoir, ces modèles tiennent d'abord grâce au pétrole de la mer du Nord...
Ensuite, il y a quelques trucs que tu vas avoir du mal à faire avaler à la population. Par exemple, le droit du travail y est parfois minimaliste, et ce sont les accords de branche qui règlent tout, pas la loi... Ca, ça va plaire :)
La vraie différence, c'est qu'ils ont des syndicats de masse, représentatifs. Il y avait dernièrement un rapport qui est tombé qui proposait de tenter de faire des nôtres quelque chose de semblable, en les transformant en « syndicats de service » (ce qu'ils sont en Scandinavie, d'ailleurs), c'est à dire en en faisant les gestionnaires de diverses caisses (chômage, maladie, etc.) pour leurs adhérents. Du coup, tout travailleur doit adhérer à un syndicat pour avoir accès à ces services. Ca aussi, ça va plaire :) »

Mettre en place une assurance chômage complémentaire tenue par les syndicats est, effectivement, prévue. Si nous voulons que le pouvoir puisse s’exercer au mieux, il nous faut mettre en place un contre pouvoir à tous les niveaux. Des syndicats puissants sont les seuls capables d’exercer cette fonction.

«amendes proportionnelles aux revenus
?!?
Nan mais ça va pas non ? »

Si, ça va très bien. Les amendes sont lourdes pour monsieur tout le monde. Il serait juste que les plus riches les sentent passer au même titre que les plus pauvres.

« stricte limitation de la loi d’ordonnance
Je ne connais pas, pourrais-tu développer ? »

Il s’agit du fameux 49.3 que les gouvernements CHIRAC utilisent à tord et à travers. Surtout à tord, d’ailleurs.

« Si cela signifie que toute personne de la famille (je n'inclus pas encore les amis...) d'une personne célèbre (sur quels critères ?) ne peut pas exercer ses droits de citoyen à participer à la vie politique de son pays, je crains de devoir m'y opposer... »

L’épouse de monsieur BORLOO présente un journal télévisé national. L’ensemble des syndicats de journalisme dénonce cet état de fait. De plus, nous ne pouvons pas vraiment dire qu’elle est impartiale (elle est allé jusqu’à définir d’apolitique une manifestation pro-CPE organisée par l’UNI. Toute manifestation pro ou anti CPE est, de facto, d’ordre politique de toutes façons). De plus, nous voyons couramment des députés (et des ministres) tenir le rôle de PDG ou faire partie de comités de direction d’entreprises privées. Et ce, même s’il s’agit de fournisseurs de l’état, comme le PDG de DASSAUT. Il y a donc conflits d’intérêts, sans aucun doute possible.

« Le ministre de la justice, au sens strict, n'est pas membre du pouvoir juridique. On pourrait le voir comme le ministre chargé des rapports avec le pouvoir juridique. Maintenant, je suis bien d'accord qu'il faut renforcer l'indépendance du pouvoir juridique.
Encore que l'on peut questionner la notion « d'indépendance ». L'esprit de la séparation des pouvoirs était plutôt de dire « il faut séparer les trois pouvoirs pour que leurs détenteurs se limitent les uns les autres », pas qu'ils ne devaient avoir aucun rapport l'un avec l'autre... »

Mais justement, comment peut-on parler d’indépendance lorsque les membres du conseil constitutionnel sont nommés par le président de la république, le premier ministre et le président de l’assemblée nationale ? Comment parler d’indépendance lorsque le ministre de la justice est nommé par le premier ministre et que le président de la courre de cassation est nommé par le président de la république ? Toute la tête du pouvoir juridique est aux ordres du gouvernement ! Il n’y a, actuellement, PAS d’indépendance.

« abrogation de l'ISF
Et pourquoi donc ? »

Premièrement parce que nous sommes déjà sensé être imposés sur ce que nous gagnons au fur et à mesure, dès lors, pourquoi en ajouter un autre ? Le seul effet que cet impôt peut avoir est une fuite des capitaux Français à l’étranger. De plus cet impôt est parfois utilisé selon l’endroit où nous vivons (comme sur l’île de Ré par exemple). Certaines personnes qui ne sont pas riche payent donc tout de même cet impôt.

« Alors il manque un énorme chapitre sur l'éducation et l'innovation... La préparation de l'avenir de nos enfants, ce n'est pas seulement préparer leur retraite, mais aussi leur vie de travail... Je préfèrerais que ce ne soit pas une longue suite de mac jobs :)
Ah oui, et une partie sur l'environnement, aussi, parce que ça aussi ça pourrait influencer l'avenir de tes enfants... »

Il est bien évident que les réformes déjà proposées ne couvrent pas l’ensemble des problèmes de notre pays, mais il faut bien commencer quelque part. Le temps nécessaire à la mise en place de ce premier volet prendra déjà beaucoup de temps. Je m’engage à faire, au minimum, ce pourquoi j’aurais été élu. Mais si j’ai la possibilité d’en faire plus, je ne me gênerais pas.

« La Vème étant bien verrouillée, il ne suffit pas d'être président pour changer la constitution... Le referendum n'est qu'une étape, il faut aussi tenir les deux assemblées pour faire les choses correctement. Ce n'est pas te présenter à une élection une fois qui est nécessaire, c'est t'investir en politique sur le long terme pour faire entendre tes idées... »

Il est stipulé dans la constitution de la Vème république qu’il est possible de la changer entièrement dès lors qu’elle ne correspondra plus aux problèmes rencontrés. Je pense que c’est le cas. Suite à l’explosion des banlieues et aux manifestations anti-CPE, Les Français demandent un changement. Je leur donne la possibilité de choisir entre ce que fait le gouvernement (et jouer à l’apprenti sorcier en copiant uniquement ce qui nous plait) ou de repartir sur des bases claires.

« Pour conclure, j'ai volontairement joué l'avocat du diable, je suis plutôt d'accord sur le fond de ta démarche. Mais il faut dépasser certaines idées reçues un peu simplistes. La première vérité à faire accepter, c'est qu'il n'y a pas de solution simple toute prête. La politique, c'est la construction d'un équilibre optimisant le bien général à un certain moment, rien de plus, rien de moins. »

Changer de constitution, l’ensemble des lois sociales et nettoyer les lois fiscales ne sera pas facile, bien au contraire. Loin de moi l’idée de présenter tout cela sous un jour simpliste. Mon projet est présenté sous sa forme la plus succincte, afin que le message soit rapide à assimiler. La tâche, elle, restera ardue. Pour l’instant, je me contente de donner un but, pas le chemin à prendre.

 

 Stéphane SANCHEZ

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10 avril 2006

Pour la France

Quel Français fait réellement confiance au gouvernement ?

Quel Français se reconnaît pleinement dans un groupe politique ?

La majorité se montre totalement sourde aux volontés du peuple. Pire, elle le méprise ouvertement !

L’opposition, après avoir tenté, en vain, de récupérer le mouvement populaire dû à la crise du CPE, s’est contentée de s’embourber inutilement dans une série d’amendements sans avenir possible !

Mais le CPE, mesure phare de la loi sur l’égalité des chances n’est pas la seule a à être discutable. Nous pouvons citer, pour l’exemple, la possibilité de travailler de nuit dès quinze ans seulement.

Ce n’est pas là l’avenir que je veux pour mes enfants !

Des solutions existent, mais nos dirigeants, profitant tous du système, ne feront rien pour les mettre en place.

C’est pourquoi j’envisage sérieusement de me présenter aux prochaines élections présidentielles.

Mon programme se base sur deux points essentiels :

o Mise en place d’une nouvelle constitution dont les points notables sont :

    o la retraite, les droits aux soins et au logement seront une obligation pour l’état,

    o une interdiction totale de la mise en place de niches fiscales (la plus grande partie des impôts sont à la charge des foyers les plus pauvres, ce qui est inadmissible), hormis les obligations familiales (pensions alimentaires et autres). Seul le pourcentage d’impôt doit varier, ainsi, s’il est décidé de mettre en place des réductions fiscales, c’est chaque Français qui en profitera,

    o la présence des membres de l’assemblée nationale deviendra obligatoire lors des délibérations (savez-vous que le permis à points, par exemple, a été voté avec moins d’un député sur trois présent ?),

    o ne sera plus éligible toute personne reconnue coupable de détournement de fonds publics, trafique d’influence et affiliés,

    o la transparence de l’ensemble des comptes et budgets de l’état, à l’exception de tout ce qui touche à la sûreté nationale,

    o prise en compte des votes blancs,

    o mise en place d’un état des lieux du patrimoine en début et en fin de mandat avec explication de toutes les acquisitions (cette loi existe déjà mais n’a jamais été mise en application).

o Modification totale des lois sociales afin de s’aligner sur les modèles Suédois et Norvégiens, avec, en plus, les projets de lois suivants :

    o fusion des ASSEDICS et de l’ANPE,

    o amendes proportionnelles aux revenus,

    o perception des impôts à la source et mensuellement,

    o supervision du gouvernement sur tous les biens indispensables (énergie, eau),

    o durcissement de la séparation de l’état et des religions,

    o stricte limitation de la loi d’ordonnance,

    o mise en place d’une TVA à 5,5% pour tout ce qui concerne la culture,

    o stricte limitation des conflits d’intérêts entre la vie politique et professionnelle (comment peut-on avoir un ministre dont l’épouse présente un journal télévisé national ?),

    o renforcement de l’indépendance du pouvoir juridique par rapport au gouvernement (comment croire en cette indépendance dès lors que l’ensemble du conseil constitutionnel, le président de la chambre de cassation et le ministre de la justice sont imposés par le président de la république, le premier ministre et le président de l’assemblée nationale ?),

    o abrogation de l'ISF.

Mon aspiration est de servir mon pays en lui fournissant les outils nécessaires pour envisager un avenir décent pour nos enfants.

Dès mon élection, je créerais un groupe de travail afin que cette nouvelle constitution puisse être soumise à l’approbation du peuple via un référendum populaire (article 11 de la constitution). Cette nouvelle constitution aura une durée de vie de vingt ans au terme desquels la population devra, à nouveau, lui accorder sa confiance.

La flexibilité ne s’accompagne pas forcément de la précarité, les pays nordiques en sont un bon exemple.

Ces propositions peuvent être mises en place facilement, sous condition d’accéder à la magistrature suprême, seule à même de me donner la possibilité d’instaurer ce référendum.

N’hésitez pas à me faire part de vos opinions, quelles qu’elles soient. C’est de cette manière que nous pourront avancer tous ensemble.

                                                                                              Stéphane SANCHEZ

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Pour redonner la parole au peuple
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