Pour la France
Quel Français fait réellement confiance au gouvernement ?
Quel Français se reconnaît pleinement dans un groupe politique ?
La majorité se montre totalement sourde aux volontés du peuple. Pire, elle le méprise ouvertement !
L’opposition, après avoir tenté, en vain, de récupérer le mouvement populaire dû à la crise du CPE, s’est contentée de s’embourber inutilement dans une série d’amendements sans avenir possible !
Mais le CPE, mesure phare de la loi sur l’égalité des chances n’est pas la seule a à être discutable. Nous pouvons citer, pour l’exemple, la possibilité de travailler de nuit dès quinze ans seulement.
Ce n’est pas là l’avenir que je veux pour mes enfants !
Des solutions existent, mais nos dirigeants, profitant tous du système, ne feront rien pour les mettre en place.
C’est pourquoi j’envisage sérieusement de me présenter aux prochaines élections présidentielles.
Mon programme se base sur deux points essentiels :
o Mise en place d’une nouvelle constitution dont les points notables sont :
o la retraite, les droits aux soins et au logement seront une obligation pour l’état,
o une interdiction totale de la mise en place de niches fiscales (la plus grande partie des impôts sont à la charge des foyers les plus pauvres, ce qui est inadmissible), hormis les obligations familiales (pensions alimentaires et autres). Seul le pourcentage d’impôt doit varier, ainsi, s’il est décidé de mettre en place des réductions fiscales, c’est chaque Français qui en profitera,
o la présence des membres de l’assemblée nationale deviendra obligatoire lors des délibérations (savez-vous que le permis à points, par exemple, a été voté avec moins d’un député sur trois présent ?),
o ne sera plus éligible toute personne reconnue coupable de détournement de fonds publics, trafique d’influence et affiliés,
o la transparence de l’ensemble des comptes et budgets de l’état, à l’exception de tout ce qui touche à la sûreté nationale,
o prise en compte des votes blancs,
o mise en place d’un état des lieux du patrimoine en début et en fin de mandat avec explication de toutes les acquisitions (cette loi existe déjà mais n’a jamais été mise en application).
o Modification totale des lois sociales afin de s’aligner sur les modèles Suédois et Norvégiens, avec, en plus, les projets de lois suivants :
o fusion des ASSEDICS et de l’ANPE,
o amendes proportionnelles aux revenus,
o perception des impôts à la source et mensuellement,
o supervision du gouvernement sur tous les biens indispensables (énergie, eau),
o durcissement de la séparation de l’état et des religions,
o stricte limitation de la loi d’ordonnance,
o mise en place d’une TVA à 5,5% pour tout ce qui concerne la culture,
o stricte limitation des conflits d’intérêts entre la vie politique et professionnelle (comment peut-on avoir un ministre dont l’épouse présente un journal télévisé national ?),
o renforcement de l’indépendance du pouvoir juridique par rapport au gouvernement (comment croire en cette indépendance dès lors que l’ensemble du conseil constitutionnel, le président de la chambre de cassation et le ministre de la justice sont imposés par le président de la république, le premier ministre et le président de l’assemblée nationale ?),
o abrogation de l'ISF.
Mon aspiration est de servir mon pays en lui fournissant les outils nécessaires pour envisager un avenir décent pour nos enfants.
Dès mon élection, je créerais un groupe de travail afin que cette nouvelle constitution puisse être soumise à l’approbation du peuple via un référendum populaire (article 11 de la constitution). Cette nouvelle constitution aura une durée de vie de vingt ans au terme desquels la population devra, à nouveau, lui accorder sa confiance.
La flexibilité ne s’accompagne pas forcément de la précarité, les pays nordiques en sont un bon exemple.
Ces propositions peuvent être mises en place facilement, sous condition d’accéder à la magistrature suprême, seule à même de me donner la possibilité d’instaurer ce référendum.
N’hésitez pas à me faire part de vos opinions, quelles qu’elles soient. C’est de cette manière que nous pourront avancer tous ensemble.
Stéphane SANCHEZ